Saison 1

Saison 1

  • Hannah B Louis, quand la passion est au service de la profession

    Soucieuse du travail bien fait, elle ne se tient pas seulement à maquiller sa clientèle. Pour elle, son métier implique aussi à mettre les clients en confiance et à les conseiller. Entr’elles vous propose un petit moment avec cette maquilleuse pour qui la satisfaction de sa clientèle rime avec créativité et dévouement.

    Maquilleuse, Hannah B Louis parie tout sur le partage et le professionnalisme dans l’exercice de son métier. Selon elle, son art tend plus à révéler la beauté naturelle de ses clientes qu’à la transformer. Soucieuse du travail bien fait, elle ne se tient pas seulement à maquiller sa clientèle. Pour elle, son métier implique aussi à mettre les clients en confiance et à les conseiller. Entr’elles vous propose un petit moment avec cette maquilleuse habitée par la passion de sa profession et pour qui  la satisfaction de sa clientèle rime avec créativité et dévouement.

    Entr’elles : En quoi consiste ton métier ?

    Hannah B Louis : Mon métier consiste à mettre  en valeur les particularités de mes clients.  Je considère que toutes les femmes sont belles. À mon avis, la beauté ne se résume pas seulement à la couleur de peau, au facial ou les extensions de cils,  et la couleur de rouge à lèvre. L’attitude est aussi très importante. 

    Entr’elles : Une petite description des tâches principales que tu effectues.  

    H. L: Je me donne à fond dans tout ce que je peux faire pour aider la personne en plus du service de maquillage. Je donne de l’assurance à ma cliente et je l’accompagne. Je peux effectuer plusieurs tâches dépendamment du besoin. Je donne, non seulement, des conseils à mes clientes pour les tenues, je leur file aussi un coup de main pour les enfiler. C’est pour cela que le sens artistique est très important dans mon travail.

    Entr’elles : Parle nous de ton parcours

    H. L:  J’ai grandi dans une famille chrétienne. Toute jeune, je regardais ma sœur faire ses maquillages, et je pensais qu’elle en faisait trop, parce que je la trouvais belle naturellement. De mon côté, j’avais développé une passion pour la peinture et surtout la peinture abstraite. J’ai un don particulier pour tenir les pinceaux que ce soit en peinture ou en maquillage. La première fois que j’ai maquillé quelqu’un, je crois que j’étais en seconde et  j’avoue que ce n’était pas une réussite.

     Je ne me suis pas découragée pour autant. J’ai commencé à me former en faisant des recherches. Je suivais de prêt les grands maquilleuses et maquilleurs que ce soit en Haïti ou à l’étranger.  Je regardais les vidéos et les tutoriels.  Et grâce à ça,  j’ai pu travailler sur moi-même et sur mes capacités en tant que maquilleuse. Pendant un moment, une année plus précisément j’ai travaillé à CIA MAKEUP où j’étais entouré d’un staff  très solide. J’ai, aussi, eu le privilège de faire la connaissance de plusieurs maquilleuses. Mais l’aventure n’allait malheureusement pas durer car j’ai quitté CIA MAKEUP peu de temps après. Maintenant, je suis freelance. Ça n’a pas été facile mais par la grâce de Dieu je suis là.

    Entr’elles : L’exercice de ton métier  fait-il appel à un talent particulier?

    H. L: Mon métier fait appel à plusieurs talents. Pour être maquilleuse il faut être créative, flexible, discipliner, coopérative,  être capable de travailler avec différents types de personnes et avoir un bon sens artistique. En outre, il faut avoir du bon sens, de la patience et être flegmatique  afin de calmer et de rassurer la cliente en cas de panique. Mais au-delà de tout ça, il ne faut jamais oublier de rester professionnel.

    Entr’elles : Qu’est ce qui inspire tes réalisations ?

    H. L: Il m’arrive d’être inspirée par un autre maquilleur ou maquilleuse. Parfois par les couleurs de la nature ou par le client lui-même ou la cliente. C’est pour ça que j’aime rencontrer d’abord mes clients avant l’exécution d’un contrat;  pendant cette rencontre, je l’observe et déjà dans ma tête, je commence mon travail.

    Entr’elles : Qu’est ce qui a inspiré ton amour du métier ? Et Quelle tendance priorise-tu dans ton métier ?

    H. L: C’est l’amour de partager mes talents et mes connaissances avec les autres, la passion de cette profession de maquilleuse qui m’inspirent. Selon moi, il n’y a rien de plus satisfaisant que le partage et le travail bien fait. Dans l’exercice de mon métier, ma priorité tient à la satisfaction des clients.

    Entr’elles : Penses-tu avoir apporté du sang neuf dans ce métier ? Si oui, lequel ?

    H. L: Certaines personnes de mon entourage me disent que j’ai une touche spéciale mais ce que moi je veux et que j’aimerais apporter comme nouveauté est en route,  j’y travaille encore.

    Entr’elles : Un conseil aux jeunes désireux de se lancer.

    H. L: Aux personnes qui souhaiteraient se lancer dans le domaine, je dirais qu’avant toute chose, il faut être sûr de son choix. Il faut avoir la passion pour sa profession et de se laisser motiver par celle-ci. Et enfin soyez vous-même en tout un modèle.

  • Anédie Azäel Doura, la main qui fait tourner la machine de Scandal Beauty

    La tête pleine de perspective, Anédie fait partie de ces femmes qui ont plus d’un tour dans leur sac. Déjà elle compte lancer des succursales de son magasin dans d’autres villes de province et invite les personnes désireuses de développer des partenariats à « rejoindre l’équipe des Scandal Beauty »

    Miss Haïti en 2011 et 2012, Mannequin professionnelle en Angleterre et aux Etats unis. Elle a définitivement  déposé ses bagages en Haïti en 2014 pour ouvrir un magasin spécialisé dans la vente de produits de beauté: Scandal Beauty

    En tant que mannequin, sa carrière a été particulièrement déterminante dans son choix de se lancer dans ce métier. L’amour du métier, elle le puise dans ses expériences comme mannequin.  Etant donné qu’elle se faisait souvent maquillée par des professionnels, elle avoue avoir appris beaucoup de choses sur le maquillage en admirant la passion et la patience de ses anciens maquilleurs. Ce qui explique que de ses deux idées de magasin.  » Scandal Beauty  » magasin d’accessoires de beauté et de maquillage; et Beauty Supply, magasin de chaussures, le premier s’est facilement démarqué. 

    Consciente qu’elle n’est pas la seule à proposer des produits de beauté sur le marché, elle se démène avec intelligence pour donner à Scandal Beauty une place de choix en matière de service en prenant en compte le fait que, selon elle, le service à la clientèle à laquelle elle s’attache tant ne représente pas une priorité en Haïti. 

    Un constat  qui l’a, de toute évidence, influencé dans ses choix de stratégie. Le service à la clientèle n’est pas négociable pour Anédie. De ce fait, elle ne réchigne pas sa présence auprès de ses clients et tient toujours à être auprès d’eux pour les assister. Et c’est par cette différence qu’elle croit pouvoir se distinguer de ses concurrents :

    « Tout a une priorité pour moi dans mon métier mais l’important c’est le service à la clientèle et aussi l’éducation. Quand une cliente rentre au magasin, elle se sent bien et trouve toutes les informations qu’elle recherche ».

    À part la vente des produits de beauté, elle met tout en œuvre pour orienter et conseiller les clients sur les soins de beauté adaptés. D’ailleurs, elle s’y attele avec la plus grande ferveur à travers des vidéos et des tutoriels publiés sur les réseaux sociaux. Elle l’affirme : sa préoccupation tient tant à vendre qu’à éduquer ses clients. Elle l’édicte d’ailleurs comme une particularité dans son métier. Et pour mieux aider ses clients à acquérir la dextérité et l’autonomie nécessaire dans le domaine du maquillage, elle organise des démonstrations, des cours de maquillage et de soins pour les cheveux gratuits chaque semaine.

    En tant que manager de Scandal, qu’elle ne considère pas d’ailleurs comme un talent particulier, son rôle consiste au quotidien à régler la caisse, s’assurer que les employées ont l’ordre du jour, faire les faciales, les extensions de cils, faire la promotion des produits et gérer les réseaux sociaux du magasin.

    Ce qui l’inspire c’est le sentiment de liberté qu’elle puise continuellement dans son boulot: « Le travail c’est la liberté » lance-t-elle avec satisfaction. Elle reconnait avoir fait de ce sentiment son tremplin quotidien; ce qui la pousse à aller de l’avant et présenter de nouveaux produits sur le marché.

    Du sang neuf dans ce métier. Elle pense surtout l’avoir apporté par la disponibilité pour ses clients et son émission Glamour TV Show diffusée sur Télé Métropole à travers laquelle elle partage des astuces de beauté. 

    Pour les jeunes désireux de se lancer, elle ne se fait pas radine en conseils. Elle les encourage de foncer tout en les mettant en garde contre le fait que le marché à Port-au-Prince est saturé. 

    La tête pleine de perspective, Anédie fait partie de ces femmes qui ont plus d’un tour dans leur sac.  Déjà elle compte lancer des succursales de son magasin dans d’autres villes de province et invite les personnes désireuses de développer des partenariats à « rejoindre l’équipe des Scandal Beauty »

  • Sheilla Louis Joseph, vivre intensément le métier de son choix

    Avec onze années d’expériences à son actif, Sheilla Louis Joseph illustre valablement cette pensée de Conficius et confirme une adhésion sans égale aux durs labeurs.

    « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Conficius

    « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Conficius

    Journaliste-Reporter, Sheilla Louis Joseph illustre valablement cette pensée de Conficius. Avec onze années d’expériences à son actif, elle confirme une adhésion sans égale aux durs labeurs.

    De la compilation des informations à la diffusion de son reportage à Radio Métropole, elle s’est toujours accrochée à son boulot avec rigueur et sensibilité. 

    Du rêve de devenir pédiatre à son initiation au Journalisme, le choix a été sans appel. Toute jeune, elle s’est découverte une nouvelle passion pour la présentation:

    « Je prenais plaisir à suivre des éditions de nouvelles à la télé et à la radio, surtout sur Métropole. J’étais impressionnée par le professionnalisme et le savoir-faire des Journalistes-Présentateurs à l’époque. Je voulais être comme eux. J’arrivais même à simuler une présentation devant mon miroir » se rappelle-t-elle. 

    Après quatre années d’études à la faculté des sciences humaines en communication sociale, sa carrière a été lancée par un stage de 3 mois à radio Métropole. À la suite de ce stage elle a été embauchée comme journaliste. 

    Les passions nourries avec tant de motivation et de sentiment d’accomplissement ne croupissent jamais dans l’ombre. Le talent de Sheilla s’est fait d’ailleurs remarquer avec grand éclat dans différents concours dont le Prix du jeune journaliste Haïtien de l’Organisation Internationale de la Francophonie en 2016 où elle est sortie 2e lauréate et aussi co-lauréate du prix Phillipe Chaffanjon en 2018 avec ses confrères de Radio Caraïbes Davidson Saint-Fort et Peterson Chéry.

    Étant aussi présentatrice, elle a toujours fait preuve de dynamisme pour préparer et finaliser une édition de nouvelles de soixante minutes. Consciencieuse, elle s’assure toujours d’avoir assez d’informations à diffuser, déclare-t-elle. 

    Le flair et l’observation, ce sont les qualités que Sheilla posent comme des atouts pour devenir un bon journaliste. Être une bonne observatrice, selon elle, la permet de cultiver le sens du détail et de développer des réflexes hors du commun. Sa source d’inspiration : elle l’affirme haut et fort. Elle puise dans son environnement pour trouver des sujets de reportages inédits qu’elle présente sous des angles originaux. 

    Dans l’exercice de son métier, elle touche un peu à tous les sujets. Mais elle ne cache pas son attirance pour les sujets sociaux. D’ailleurs, c’est notamment cette facette du métier qui la passionne autant :

    « Je prends toujours plaisir à interviewer des gens lors d’un micro-trottoir, à les faire parler, à leur donner l’opportunité de s‘exprimer ».

    Des témoignages, elle sait en tirer les meilleures parties pour préparer des reportages originaux.

    Sheilla invite les jeunes désireux de s’adonner à ce métier à faire preuve d’abnégation et de perspicacité. « Vivre pour les autres avant de penser à son bien-être », c’est un sacrifice que Sheilla a consenti avec humilité et force conviction.

    Il est de ces femmes dont la vie est inconsciemment dédiée à nous inspirer. Tant son amour du métier et son expérience s’accordent à en faire une professionnelle qui a su conquérir notre admiration. Et de cette vérité Sheilla ne s’en voile pas la face. Elle reconnait avoir inspiré bon nombre de jeunes à emprunter la voie vers ce métier noble :

    « Nombreux sont aujourd’hui les jeunes qui étudient le journalisme juste parce qu’ils ont l’habitude de m’entendre et parce qu’ils me prennent comme modèle ».

    Et à ces jeunes qui voudraient se lancer dans le journalisme, elle conseille justement de chérir ce métier qu’elle exerce avec une rare passion.