Animatrice, présentatrice d’émissions et entrepreneure, Lydia Antoine est la Fondatrice de la Radio Passion Culturelle (RPC). Son ambition tient à faire la promotion de la diversité culturelle en France, particulièrement dans la diaspora haïtienne. En tant que responsable de cette plateforme, l’éducation de son auditoire est au cœur de ses préoccupations. Inspirée par quelques grandes femmes de l’histoire, Lydia compte laisser son empreinte dans le monde des médias par la culture. Entr’elles vous propose de faire connaissance avec cette femme aussi humble que passionnée.
Entr’elles : En quoi consiste ton métier ?
Lydia Antoine : Mon métier consiste en plusieurs volets :
– Faire découvrir les
cultures de toutes les différentes nationalités qui vivent en France,
– Promouvoir
l’activité médiatique autrement dans la communauté haïtienne de France,
– Jouer le rôle de
pont entre Haïti et le reste du monde par la diffusion et le relais des
informations et nouvelles qui sont d’actualités…
– éduquer l’auditoire qui écoute la RPC.
Entr’elles : Une
petite description des tâches principales que tu effectues.
Lydia Antoine : Pour éduquer l’auditoire, je dois collecter des articles soient en vidéo, en image ou en texte pour partager avec le grand public. Je dois aussi préparer des questions, les présenter et animer des émissions. Et, je m’occupe aussi de la recherche des invités ainsi que l’orientation que doivent prendre les émissions suivant le profil des invités.
E.E : Parle-nous
de ton parcours
L.A : Je suis arrivée en France à l’âge de 3 ans pour retrouver ma famille qui vivait déjà là-bas. Plusieurs études et expériences soldent ma carrière. Je suis titulaire d’un bac +2, BTS en Esthétique et Cosmétologie dans une école privée à Paris. J’ai une formation en Banque et Assurance, cadre en assurance. J’ai été Directrice de Communication dans une radio et je suis Animatrice-présentatrice de Radio et de Télévision.
E.E: L’exercice de ton
métier, fait-il appel à un talent particulier ?
L.A : Oui et non.
Oui, si je pense à la manière de se jeter vers l’inconnu, la manière de s’adresser à l’autre, surtout quand on veut aider quelqu’un à exploiter son talent avec un passage à la radio.
Je dirais non, car il suffit d’aimer d’exercer comme la pratique de tout autre métier d’ailleurs.
E.E : Qu’est ce qui inspire tes réalisations ?
L.A : Alors, en ce qui
concerne mes réalisations, je puise mes inspirations dans les femmes qui ont
marquées et qui même continuent à marquer le monde. Je peux parler de Catherine
Flon, Claire Heureuse, Simone Weil, Ertha Pascal Trouillot, Rosa Park, et
d’autres car leurs empreintes contribuent à changer le monde …
E.E : Qu’est ce
qui a inspiré ton amour du métier ?
L.A : Pour cette question,
je dirais que depuis le collège, j’éprouvais de l’admiration pour les personnes
qui animent les émissions de télé, surtout les émissions culturelles… ce qui
m’a permis de me mettre dans l’ambiance dès mon premier essai avec le micro et
devant l’objectif de la première caméra qui me filmait.
E.E : Quelles tendances
priorises-tu dans l’exercice de ton métier ?
L.A : Dans l’exercice de
mon métier, je priorise plutôt le professionnalisme et la préparation au
préalable, dans ce sens, je n’aime pas l’improvisation… Je considère que
l’improvisation est l’origine de tout l’amateurisme qui règne dans les médias
des communautés qui me sont proches.
De même, la nouveauté occupe une part importante dans
mon métier.
E.E : Penses- tu
avoir apporté du sang neuf à ce métier ? Lequel ?
L.A : Oui et non !
Oui, si nous regardons comment cela se passe dans les
communautés qui nous sont proches « sans citer de nom de
communautés »… avec des émissions bien cadrées et des invités qui sortent
de l’ordinaire…
Je peux dire non, si je me base sur l’évolution de ce
métier, avec surtout un regard vers les grands médias depuis le début des
années 2010.
E.E : Un conseil
aux jeunes désireux de s’y lancer
L.A : Normalement, je me base sur mes expériences, je peux les conseiller d’accepter de travailler à titre de bénévole dans un média, en apprenant comment fonctionne le milieu ; puis, d’assister à des séminaires voire des formations sur ce métier avant de se lancer.