Marjorie Jasmin n’échappe pas à cette particularité. Elle est de celles qui vivent par et pour leur métier de prédilection. Elle nous invite à faire immersion dans ses secrets, ses débuts et son parcours dans ce métier qu’elle affectionne énormément.

La photographie, c’est définitivement l’art de mieux greffer son vécu à celui des autres. Et pour ce faire, il faut à celui ou celle qui l’exerce, en plus de sa sensibilité et son imagination, le pouvoir de se mettre à la place des autres et aussi profiter des émotions du moment. Marjorie Jasmin n’échappe pas à cette particularité. Elle est de celles qui vivent par et pour leur métier de prédilection. Elle nous invite à faire immersion dans ses secrets, ses débuts et son parcours dans ce métier qu’elle affectionne énormément.

Entr’Elles: En quoi consiste ton métier?

Majorité Jasmin: J’ai deux chapeaux en réalité, je suis photographe professionnelle et je travaille également en tant que consultant en communication.En ce qui concerne la photographie, je gère administrativement le bureau de JAZZY’s Photography et je suis également assistante de mon mari. Nous couvrons tous les événements notamment les mariages.

E.E: Une petite description des tâches principales que tu effectues

M.J: Je donne mes services en tant que responsable de communication à des organisations internationales, j’élabore des stratégies de communication, je prépare également des plans ainsi que des matériels de communication en fonction des besoins de l’organisation.

E.E: Parle nous un peu de ton parcours.

M.J: J’ai commencé à travailler très jeunes après mes études universitaires en tant qu’ agent de service à la clientèle à American Airlines ensuite j’ai laissé Haïti après le tremblement de terre en 2010 j’y suis revenue à la fin de la même année et j’ai intégrée la Croix Rouge Canadienne où je m’occupais de la rédaction des rapports pour Haïti. Je n’ai pas mis de temps pour rejoindre les Nations Unies, où j’ai commencé à travailler dans le domaine de la communication pour le projet Logement et celui de l’unité de Santé. Plus tard j’ai intégré la fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du croissant rouge où j’ai eu la chance de gérer le departement de communication post tremblement de terre; ce fut une très bonne expérience professionnelle; j’ai pu faire mes preuves dans le domaine de la photographie et de la vidéographie et également dans la sensibilisation des communautés à certaines thématiques.

E.E: L’exercice de ton métier, fait-il appel à un talent particulier ?

M.J: Je dirais que pour être photographe, il faut que l’on soit en bonne condition physique, avoir de l’imagination, être en mesure de créer et posséder un bon sens de service à la clientèle.Je suis une personne empathique, je tiens à ce que mes œuvres reflètent la réalité: le bonheur ou la tristesse du moment.

E.E: Quelles tendances priorises-tu dans l’exercice de ton métier?

M.J: Je priorise le story telling dans mes œuvres. jai une préférence pour le sujet dans son environnement en lieu et place du close up.

E.E: Penses-tu avoir apporté du sang neuf dans ce métier?

M.J: Je peux dire que j’ai apporté du sang neuf surtout en ce qui concerne nos forfaits: ils sont plus abordables et sont adaptés à la situation économique actuelle mais par dessus tout ce que nous avons apporté (JAZZY’s Photography) c’est surtout un service à la clientèle personnalisée, le client est traité comme un roi.

E.E: Un conseil pour les jeunes désireux de se lancer dans ce métier.

M.J: Je dirais aux jeunes désireux de se lancer dans ce métier de le prendre au sérieux et surtout d’aimer et de travailler dur en faisant tous les jours des photos et d’aller à l’école pour apprendre les techniques de base.