• Anédie Azäel Doura, la main qui fait tourner la machine de Scandal Beauty

    La tête pleine de perspective, Anédie fait partie de ces femmes qui ont plus d’un tour dans leur sac. Déjà elle compte lancer des succursales de son magasin dans d’autres villes de province et invite les personnes désireuses de développer des partenariats à « rejoindre l’équipe des Scandal Beauty »
    La tête pleine de perspective, Anédie fait partie de ces femmes qui ont plus d’un tour dans leur sac. Déjà elle compte lancer des succursales de son magasin dans d’autres villes de province et invite les personnes désireuses de développer des partenariats à « rejoindre l’équipe des Scandal Beauty »

    Miss Haïti en 2011 et 2012, Mannequin professionnelle en Angleterre et aux Etats unis. Elle a définitivement  déposé ses bagages en Haïti en 2014 pour ouvrir un magasin spécialisé dans la vente de produits de beauté: Scandal Beauty

    En tant que mannequin, sa carrière a été particulièrement déterminante dans son choix de se lancer dans ce métier. L’amour du métier, elle le puise dans ses expériences comme mannequin.  Etant donné qu’elle se faisait souvent maquillée par des professionnels, elle avoue avoir appris beaucoup de choses sur le maquillage en admirant la passion et la patience de ses anciens maquilleurs. Ce qui explique que de ses deux idées de magasin.  » Scandal Beauty  » magasin d’accessoires de beauté et de maquillage; et Beauty Supply, magasin de chaussures, le premier s’est facilement démarqué. 

    Consciente qu’elle n’est pas la seule à proposer des produits de beauté sur le marché, elle se démène avec intelligence pour donner à Scandal Beauty une place de choix en matière de service en prenant en compte le fait que, selon elle, le service à la clientèle à laquelle elle s’attache tant ne représente pas une priorité en Haïti. 

    Un constat  qui l’a, de toute évidence, influencé dans ses choix de stratégie. Le service à la clientèle n’est pas négociable pour Anédie. De ce fait, elle ne réchigne pas sa présence auprès de ses clients et tient toujours à être auprès d’eux pour les assister. Et c’est par cette différence qu’elle croit pouvoir se distinguer de ses concurrents :

    « Tout a une priorité pour moi dans mon métier mais l’important c’est le service à la clientèle et aussi l’éducation. Quand une cliente rentre au magasin, elle se sent bien et trouve toutes les informations qu’elle recherche ».

    À part la vente des produits de beauté, elle met tout en œuvre pour orienter et conseiller les clients sur les soins de beauté adaptés. D’ailleurs, elle s’y attele avec la plus grande ferveur à travers des vidéos et des tutoriels publiés sur les réseaux sociaux. Elle l’affirme : sa préoccupation tient tant à vendre qu’à éduquer ses clients. Elle l’édicte d’ailleurs comme une particularité dans son métier. Et pour mieux aider ses clients à acquérir la dextérité et l’autonomie nécessaire dans le domaine du maquillage, elle organise des démonstrations, des cours de maquillage et de soins pour les cheveux gratuits chaque semaine.

    En tant que manager de Scandal, qu’elle ne considère pas d’ailleurs comme un talent particulier, son rôle consiste au quotidien à régler la caisse, s’assurer que les employées ont l’ordre du jour, faire les faciales, les extensions de cils, faire la promotion des produits et gérer les réseaux sociaux du magasin.

    Ce qui l’inspire c’est le sentiment de liberté qu’elle puise continuellement dans son boulot: « Le travail c’est la liberté » lance-t-elle avec satisfaction. Elle reconnait avoir fait de ce sentiment son tremplin quotidien; ce qui la pousse à aller de l’avant et présenter de nouveaux produits sur le marché.

    Du sang neuf dans ce métier. Elle pense surtout l’avoir apporté par la disponibilité pour ses clients et son émission Glamour TV Show diffusée sur Télé Métropole à travers laquelle elle partage des astuces de beauté. 

    Pour les jeunes désireux de se lancer, elle ne se fait pas radine en conseils. Elle les encourage de foncer tout en les mettant en garde contre le fait que le marché à Port-au-Prince est saturé. 

    La tête pleine de perspective, Anédie fait partie de ces femmes qui ont plus d’un tour dans leur sac.  Déjà elle compte lancer des succursales de son magasin dans d’autres villes de province et invite les personnes désireuses de développer des partenariats à « rejoindre l’équipe des Scandal Beauty »

  • 7 motivations pour se lancer dans l’entrepreneuriat

    On les voit passer partout, ces citations de motivations pour entrepreneurs…. Mais qu’en est-il vraiment du désir profond de se lancer dans l’entrepreneuriat ? Quelles sont les motivations qui nous poussent à nous jeter à l’eau ? Créer son entreprise est une décision importante à prendre. Aussi, voici les éléments qui pourraient te décider à franchir le cap, et devenir toi-même entrepreneure.

    La liberté dans tous les aspects de ta vie d’entrepreneure

    Libre de son temps, libre de son organisation, mais aussi libre de son ambition et de sa vision. Autre liberté que tu peux atteindre avec l’entrepreneuriat, c’est la liberté financière. Car tu n’es plus soumise à un salaire ou un patron : tu travailles pour toi et uniquement pour toi. Tu récoltes ainsi le fruit de tes efforts, de tes sacrifices et de ta motivation. À force de persévérance, et de passage à l’action, tu obtiendras la liberté que tu mérites. Grâce au digital, ta croissance n’est pas limitée géographiquement, et tu es libre de travailler partout dans le monde.

    L’apprentissage permanent pour lancer son activité

    S’il y a bien une chose que tu comprendras très vite en lançant ton entreprise, c’est bien celle-ci : on ne cesse jamais d’apprendre ! Car en tant qu’entrepreneure, surtout au début, tu auras de multiples casquettes : gérant, community manager, webmaster, commercial, comptable… Autant d’aspects à gérer pour ton business ! Il faudra alors te former, demander conseils, et tester de nouvelles choses jusqu’à trouver ce qui fonctionne. Ce processus prend du temps, et c’est normal. Monter une entreprise ne se fait pas en un claquement de doigts, contrairement à ce que l’on peut lire parfois…

    Les rencontres enrichissantes liées à l’entrepreneuriat

    On le lit partout, lorsqu’on entreprend, il faut constituer, entretenir et développer son réseau en permanence… Sauf que, quand on débute, ce n’est pas forcément une évidence. C’est pourquoi j’ai créé la communauté Entr’elles, afin de favoriser les rencontres entres femmes entrepreneures. C’est en se joignant à un groupe que les entrepreneures apprennent à se constituer un réseau, mais aussi et surtout à faire des rencontres inspirantes et motivantes. À force de discuter, des jolis partenariats peuvent se nouer : c’est là, toute la magie du réseau !

    La reconnaissance de son activité

    En tant que salariées, bien souvent, nous ne sommes pas reconnues à notre juste valeur. Quand on monte son entreprise, c’est tout l’inverse qui se produit. L’entourage sait généralement se montrer encourageant, voire enthousiaste pour les plus chanceuses. Et puis, les retours de nos clients, satisfaits de notre produit ou de notre prestation, sont autant de marques de reconnaissance de notre travail. Oui, pour être entrepreneure, il faut travailler dur, mais la récompense de son travail est là !

    Pouvoir laisser parler sa créativité dans son entreprise

    Quoi de plus frustrant que de devoir se conformer à des process, des règlements et autres manières de travailler, alors que nous regorgeons d’idées ? Notre esprit fourmille pour mettre en place de nouvelles choses, de nouvelles approches ou encore de nouveaux secteurs à explorer… Mais le salariat ne permet que très rarement de laisser parler de petit côté créatif que tu as ! En cela, l’entrepreneuriat est une véritable oasis de la créativité ! Puisque tu es aux commandes, libre à toi de chercher constamment à t’améliorer, à optimiser et faire grandir ton business grâce à tes idées.

    Le challenge d’être entrepreneure

    Pour d’autres, se lancer dans l’entrepreneuriat est synonyme de challenge, à la fois personnel et professionnel. Du côté personnel, cela permet parfois de prendre une revanche sur la vie, suite à un burnout par exemple. D’un point de vue professionnel, c’est une excellente manière de montrer qu’avec ton parcours atypique, tu as su réussir et trouver ta zone de génie. Tu as relevé le défi avec brio, et tu peux en être fière.

    Donner du sens à sa vie à travers son entreprise

    Enfin, entreprendre signifie aussi donner du sens à sa vie. Le fait de créer une entreprise où nos valeurs sont au cœur de notre mission nous permet de nous sentir alignées avec qui nous sommes. Après un parcours professionnel parfois chaotique, l’entrepreneuriat peut être la solution pour réussir à concilier ses valeurs, sa mission de vie, et l’empreinte que l’on souhaite laisser dans ce monde.

    Tu l’auras compris, il y a autant de motivations pour entreprendre que d’entrepreneures ! Faire partie d’un réseau d’entrepreneures te fera réaliser à quel point la diversité des parcours peut être impressionnante. Cela t’aidera également à trouver le soutien dont tu auras besoin durant cette aventure, en étant entourée de personnes vivant les mêmes choses que toi. Si tu es une femme ambitieuse, et que tu désires intégrer une communauté bienveillante et solidaire, nous sommes là !

  • Sheilla Louis Joseph, vivre intensément le métier de son choix

    Avec onze années d’expériences à son actif, Sheilla Louis Joseph illustre valablement cette pensée de Conficius et confirme une adhésion sans égale aux durs labeurs.
    Avec onze années d’expériences à son actif, Sheilla Louis Joseph illustre valablement cette pensée de Conficius et confirme une adhésion sans égale aux durs labeurs.

    « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Conficius

    « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Conficius

    Journaliste-Reporter, Sheilla Louis Joseph illustre valablement cette pensée de Conficius. Avec onze années d’expériences à son actif, elle confirme une adhésion sans égale aux durs labeurs.

    De la compilation des informations à la diffusion de son reportage à Radio Métropole, elle s’est toujours accrochée à son boulot avec rigueur et sensibilité. 

    Du rêve de devenir pédiatre à son initiation au Journalisme, le choix a été sans appel. Toute jeune, elle s’est découverte une nouvelle passion pour la présentation:

    « Je prenais plaisir à suivre des éditions de nouvelles à la télé et à la radio, surtout sur Métropole. J’étais impressionnée par le professionnalisme et le savoir-faire des Journalistes-Présentateurs à l’époque. Je voulais être comme eux. J’arrivais même à simuler une présentation devant mon miroir » se rappelle-t-elle. 

    Après quatre années d’études à la faculté des sciences humaines en communication sociale, sa carrière a été lancée par un stage de 3 mois à radio Métropole. À la suite de ce stage elle a été embauchée comme journaliste. 

    Les passions nourries avec tant de motivation et de sentiment d’accomplissement ne croupissent jamais dans l’ombre. Le talent de Sheilla s’est fait d’ailleurs remarquer avec grand éclat dans différents concours dont le Prix du jeune journaliste Haïtien de l’Organisation Internationale de la Francophonie en 2016 où elle est sortie 2e lauréate et aussi co-lauréate du prix Phillipe Chaffanjon en 2018 avec ses confrères de Radio Caraïbes Davidson Saint-Fort et Peterson Chéry.

    Étant aussi présentatrice, elle a toujours fait preuve de dynamisme pour préparer et finaliser une édition de nouvelles de soixante minutes. Consciencieuse, elle s’assure toujours d’avoir assez d’informations à diffuser, déclare-t-elle. 

    Le flair et l’observation, ce sont les qualités que Sheilla posent comme des atouts pour devenir un bon journaliste. Être une bonne observatrice, selon elle, la permet de cultiver le sens du détail et de développer des réflexes hors du commun. Sa source d’inspiration : elle l’affirme haut et fort. Elle puise dans son environnement pour trouver des sujets de reportages inédits qu’elle présente sous des angles originaux. 

    Dans l’exercice de son métier, elle touche un peu à tous les sujets. Mais elle ne cache pas son attirance pour les sujets sociaux. D’ailleurs, c’est notamment cette facette du métier qui la passionne autant :

    « Je prends toujours plaisir à interviewer des gens lors d’un micro-trottoir, à les faire parler, à leur donner l’opportunité de s‘exprimer ».

    Des témoignages, elle sait en tirer les meilleures parties pour préparer des reportages originaux.

    Sheilla invite les jeunes désireux de s’adonner à ce métier à faire preuve d’abnégation et de perspicacité. « Vivre pour les autres avant de penser à son bien-être », c’est un sacrifice que Sheilla a consenti avec humilité et force conviction.

    Il est de ces femmes dont la vie est inconsciemment dédiée à nous inspirer. Tant son amour du métier et son expérience s’accordent à en faire une professionnelle qui a su conquérir notre admiration. Et de cette vérité Sheilla ne s’en voile pas la face. Elle reconnait avoir inspiré bon nombre de jeunes à emprunter la voie vers ce métier noble :

    « Nombreux sont aujourd’hui les jeunes qui étudient le journalisme juste parce qu’ils ont l’habitude de m’entendre et parce qu’ils me prennent comme modèle ».

    Et à ces jeunes qui voudraient se lancer dans le journalisme, elle conseille justement de chérir ce métier qu’elle exerce avec une rare passion.