• Sophie Bazile, quand le métier rencontre la personnalité

    Issue d’une famille d’entrepreneurs, le choix de l’entrepreneuriat comme carrière professionelle s’est imposé comme une voix tout à fait naturelle
    Issue d’une famille d’entrepreneurs, le choix de l’entrepreneuriat comme carrière professionelle s’est imposé comme une voix tout à fait naturelle

    “ Accompagner des sociétés dans leurs activités de développement commercial” tel est l’objectif de Tigers, entreprise crée en octobre 2018 par Sophie Bazile. Qu’il s’agit d’un jeune entrepreneur qui lance son start-up ou d’une entreprise commerciale déjà établie qui nécessite d’un coup de boost pour pallier à un ralentissement de ses ventes, Sophie n’hésite pas à mettre ses compétences à leur profit. 

    PDG de Tigers, son champs d’action est assez large. Cela va de la stratégie commerciale pour aider à atteindre les ambitions de l’entreprise, à la définition des objectifs et du plan d’action à mettre en oeuvre.

    Atelier de stratégie commerciale, prospection, coaching d’équipe pour apprendre à mener un entretien de vente efficace, ces activités définissent son planning hebdomadaire. Cependant, à coté de tout ça, elle n’oublie jamais de prendre soin de son entreprise et de travailler à son développement. Elle y consacre le vendredi à cette tâche.

    Titulaire d’un master en Marketing et Management Commercial,  elle a acquis des compétences en travaillant, dans un premier temps,  comme Inside Sales (Commercial Sédentaire), ensuite comme Account Manager (Ingénieur d’affaires) puis elle a été responsable Grands Comptes dans des sociétés du domaine informatique principalement. Un parcours assez classique dans le domaine commercial.

    Issue d’une famille d’entrepreneurs, ce choix de carrière professionelle s’est imposé comme une voix tout à fait naturelle.

    “Avec un père qui a monté de multiples sociétés et une mère qui n’a pas hésité à tout arrêter pour monter une société de transports de personnes et de marchandises, l’entrepreuneuriat est presque inscrit dans mes gènes. Je savais que j’en arriverai là un jour !” nous dit Sophie.

    L’écoute est pour Sophie le principal atout de quelqu’un qui veut évoluer et faire succès dans le domaine du commerce. Et quand elle parle d’écoute, elle veut dire:

    « écouter les tendances du marché, ses clients, leurs besoins, leurs peurs, leurs attentes, savoir également écouter « le non verbal »: les expressions corporelles: les gestes, les postures, les intonations,…Une fois que cet art est maîtrisé, tout devient possible pour atteindre ses objectifs“

    De cette aptittude l’amour de son métier en a été le fruit.  Elle en est bien consciente, à part l’héritage familial, sa personnalité a été son talent particulier. Au quotidien, elle ne fait que ça et elle avoue en tirer une très grande satisfaction.

    “écouter et comprendre les problématiques de ses clients, tenter d’apporter la réponse la plus pertinente possible et les voir réussir: c’est très gratifiant”

    Avec un mari qui la soutient, Sophie place ses enfants au centre de son inspiration quotidienne. L’envie et la force de se défoncer, de leur construire un avenir serein est pour elle l’huile qui fait tourner le moteur de sa motivation.

    Dans un monde où seul le profit importe, Sophie veut se démarquer des pratiques qui consistent à vendre des recettes miracles pour déveloper son entreprise sans trop grand souci de résultat. Son objectif n’est pas de vendre de l’information pour se mettre plein les poches. De son point de vue, le travail et la constance sont les seules conditions de reussite pour une entreprise. C’est pour cela qu’elle prend le temps d’étudier le cas de ses clients pour leur apporter une approche spécifique. Et même si ça ne marche pas à tous les coups, elle reste positive :

    « on apprend pour mieux réussir la fois d’après! »

    Modeste, elle tient à son originalité. Rester soi-même et ne laisser personne influencer ses valeurs et sa façon d’être est l’une des règles pour elle.

    Faire taire leur manque de confiance en soi
    et leur peur est le principal conseil de Sophie aux jeunes qui veulent se lancer.
    Pour elle,  on est jamais trop vieux,
    trop jeune, trop diplômé ou pas assez, trop inexperimenté pour foncer et
    essayer.

  • Lydia Antoine, une voix dans la promotion de la diversité culturelle en France

    Présentatrice d’émissions et entrepreneue, Lydia est la Fondatrice de la RPC. Son ambition tient à promouvoir la diversité culturelle en France, particulièrement dans la diaspora haïtienne.
    Présentatrice d’émissions et entrepreneue, Lydia est la Fondatrice de la RPC. Son ambition tient à promouvoir la diversité culturelle en France, particulièrement dans la diaspora haïtienne.

    Animatrice, présentatrice d’émissions et entrepreneure, Lydia Antoine est la Fondatrice de la Radio Passion Culturelle (RPC). Son ambition tient à faire la promotion de la diversité culturelle en France, particulièrement dans la diaspora haïtienne. En tant que responsable de cette plateforme, l’éducation de son auditoire est au cœur de ses préoccupations. Inspirée par quelques grandes femmes de l’histoire, Lydia compte laisser son empreinte dans le monde des médias par la culture. Entr’elles vous propose de faire connaissance avec cette femme aussi humble que passionnée.

    Entr’elles : En quoi consiste ton métier ? 

    Lydia Antoine : Mon métier consiste en plusieurs volets :

    – Faire découvrir les cultures de toutes les différentes nationalités qui vivent en France,

    – Promouvoir l’activité médiatique autrement dans la communauté haïtienne de France,

    – Jouer le rôle de pont entre Haïti et le reste du monde par la diffusion et le relais des informations et nouvelles qui sont d’actualités…

    – éduquer l’auditoire qui écoute la RPC.

    Entr’elles : Une petite description des tâches principales que tu effectues.

    Lydia Antoine : Pour éduquer l’auditoire, je dois collecter des articles soient en vidéo, en image ou en texte pour partager avec le grand public. Je dois aussi préparer des questions, les présenter et animer des émissions. Et, je m’occupe aussi de la recherche des invités ainsi que l’orientation que doivent prendre les émissions suivant le profil des invités.

    E.E : Parle-nous de ton parcours

    L.A : Je suis arrivée en France à l’âge de 3 ans pour retrouver ma famille qui vivait déjà là-bas. Plusieurs études et expériences soldent ma carrière. Je suis titulaire d’un bac +2, BTS en Esthétique et Cosmétologie dans une école privée à Paris. J’ai une formation en Banque et Assurance, cadre en assurance. J’ai été Directrice de Communication dans une radio et je suis Animatrice-présentatrice de Radio et de Télévision.

    E.E: L’exercice de ton métier, fait-il appel à un talent particulier ?

    L.A : Oui et non.

    Oui, si je pense à la manière de se jeter vers l’inconnu, la manière de s’adresser à l’autre, surtout quand on veut aider quelqu’un à exploiter son talent avec un passage à la radio.

    Je dirais non, car il suffit d’aimer d’exercer comme la pratique de tout autre métier d’ailleurs.

    E.E : Qu’est ce qui inspire tes réalisations ?

    L.A : Alors, en ce qui concerne mes réalisations, je puise mes inspirations dans les femmes qui ont marquées et qui même continuent à marquer le monde. Je peux parler de Catherine Flon, Claire Heureuse, Simone Weil, Ertha Pascal Trouillot, Rosa Park, et d’autres car leurs empreintes contribuent à changer le monde …

    E.E : Qu’est ce qui a inspiré ton amour du métier ?

    L.A : Pour cette question, je dirais que depuis le collège, j’éprouvais de l’admiration pour les personnes qui animent les émissions de télé, surtout les émissions culturelles… ce qui m’a permis de me mettre dans l’ambiance dès mon premier essai avec le micro et devant l’objectif de la première caméra qui me filmait. 

    E.E : Quelles tendances priorises-tu dans l’exercice de ton métier ?

    L.A : Dans l’exercice de mon métier, je priorise plutôt le professionnalisme et la préparation au préalable, dans ce sens, je n’aime pas l’improvisation… Je considère que l’improvisation est l’origine de tout l’amateurisme qui règne dans les médias des communautés qui me sont proches.

    De même, la nouveauté occupe une part importante dans mon métier.

    E.E : Penses- tu avoir apporté du sang neuf à ce métier ? Lequel ?

    L.A : Oui et non !

    Oui, si nous regardons comment cela se passe dans les communautés qui nous sont proches « sans citer de nom de communautés »… avec des émissions bien cadrées et des invités qui sortent de l’ordinaire…

    Je peux dire non, si je me base sur l’évolution de ce métier, avec surtout un regard vers les grands médias depuis le début des années 2010.

    E.E : Un conseil aux jeunes désireux de s’y lancer

    L.A : Normalement, je me base sur mes expériences, je peux les conseiller d’accepter de travailler à titre de bénévole dans un média, en apprenant comment fonctionne le milieu ; puis, d’assister à des séminaires voire des formations sur ce métier avant de se lancer.

  • Quand Murielle met l’éthique au centre de l’entreprise

    Même si elle vit en France, son attachement avec son pays ne s’est pas départi de ses états d’âmes. Haïti est au cœur de son inspiration et de la création de son entreprise : « Je suis très attachée à mon pays, à ma culture. Et c’est ce qui me donne la motivation de continuer. »
    Même si elle vit en France, son attachement avec son pays ne s’est pas départi de ses états d’âmes. Haïti est au cœur de son inspiration et de la création de son entreprise : « Je suis très attachée à mon pays, à ma culture. Et c’est ce qui me donne la motivation de continuer. »

    Entrepreneure sociale travaillant avec des artisans haïtiens, Murielle se dévoue corps et âme, quand il s’agit de trouver des solutions leur permettant de distribuer leurs créations en France,  promouvoir leur savoir-faire et leur donner plus de visibilité.

    Gérer la communication (réseaux sociaux, emails, etc…), la boutique en ligne (préparation des commandes, gestion des stocks, relation client…). C’est en partie à ces tâches qu’elle se voue, dans le cadre de son travail;

    Polyvalente, elle compte plusieurs cordes à son arc quand il s’agit de Business. En plus de la communication, Elle s’occupe aussi de toute la partie administrative, de l’organisation des expositions, des ventes éphémères, des relations avec les fournisseurs, de la création des nouvelles collections et de la sélection des nouveaux produits.

    De la philosophie à l’entrepreneuriat

    Après des études de Philosophie à l’Université de Strasbourg (de 2001 à 2006), sa formation universitaire ne la prédestinait sûrement pas à l’entrepreneuriat, spécialement dans le placement de produits artisanaux. Femme de lettre et entrepreneure, Murielle accuse d’un parcours qui en dit long sur son dévouement. Après son Master, elle s’est installée en Haïti, où elle a travaillé pendant trois ans comme professeure de philosophie et de lettres au Centre Alcibiade Pommayrac  à Jacmel.

    De retour en France en 2009, elle a continué à travailler dans l’enseignement. En 2013, elle a décidé d’entreprendre une formation dans le management avant de lancer son entreprise « AYIZANA » devenue rapidement son chouchou. Depuis 2015, elle avoue consacrer plus de 60% de son temps à son développement. Une expérience dont elle ne cesse de mettre en exergue. Selon elle, son entreprise a beaucoup contribué dans sa formation de femme entrepreneure en l’aidant à acquérir de nouvelles compétences.

    De l’amour du pays, le métier s’en inspire

    Même si elle vit en France, son attachement avec son pays ne s’est pas départi de ses états d’âmes. Haïti est au cœur de son inspiration et de la création de son entreprise :

    « Je suis très attachée à mon pays, à ma culture. Et c’est ce qui me donne la motivation de continuer. »

    L’amour du métier c’est ce seul talent que Murielle fait prévaloir dans le cadre de son entretien avec Entr’elles. Elle valorise l’artisanat haïtien avec fierté et engagement. Elle ne le cache pas d’ailleurs : son but est de laver l’honneur de son pays, au niveau international, en promouvant le savoir-faire des artisans haïtiens. 

    L’humanité au service de l’entrepreneuriat

    L’Éthique, Murielle la place au centre de sa démarche entrepreneuriale. De ce fait, elle invite les gens à changer leur rapport avec la consommation; elle les sensibilise devant l’urgence de trouver des solutions pour changer les conditions de vie des personnes moins favorisées face aux défis sociaux et environnementaux. Ne se ventant d’aucune démarcation par rapport aux autres entreprises, sa seule préoccupation est d’apporter sa touche personnelle et une certaine originalité dans son métier.

    Aux jeunes désireux de se lancer, elle conseille de réprimer leur peur de commettre des erreurs et d’échouer. Car pour elle, se tromper fait partie intégrante du parcours d’un entrepreneur. Elle invite, entre autres,  les jeunes à bien s’entourer, prendre le temps de discuter avec d’autres entrepreneurs et surtout se former.